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Les rênes : à une ou deux mains ?

Ce qui détermine la tenue des rênes à une ou deux mains, ce n’est pas le niveau d’apprentissage du cavalier, c’est celui du cheval ! Il y a, malheureusement, souvent une confusion – notamment lorsqu’il s’agit d’éduquer nos jeunes cavaliers. Toutes les citations suivantes ne cessent de le répéter : deux mains, c’est pour un junior horse en hackamore ou en snaffle.

« All cow horses are neck-reined, as this requires only one hand to control them. »

Fay E. WardFay E. Ward, The Cowboy at Work, 1958

Preuve de cette confusion : pour le passage des anciens Galops® Western de la FFE, il fallait attendre le Galop 6 avant que ne soit demandé au jeune cavalier d’être capable d’effectuer un parcours en tenant ses rênes d’une seule main… Galop 6, c’est-à dire l’avant-dernier Galop ! Les nouveaux Galops® Westerner exige que l’on maîtrise cette technique basique et essentielle lors du passage du Galop 5, mais semble aborder le sujet dès le Galop 3 pour lequel il est demandé de savoir « Évoluer aux trois allures dans une bonne posture assis, au trot enlevé et en équilibre en tenant la corne. »

Fay E. Ward, The Cowboy at Work, 1958 : « Neck reining est le terme utilisé pour décrire une méthode pour tourner le cheval par la pression d’une des rênes sur le cou du cheval. Le cavalier tient les rênes dans une main, usuellement la main gauche, et guide le cheval dans la direction désirée en bougeant la rein hand (la main gauche) dans la direction qu’il veut que le cheval prenne »

« Riding with two hands on the reins is basically a colt maneuver. » – Al Dunning

Al Dunning : « Dans son état final, le neck-reining est une manœuvre à une seule main qui s’oppose à la monte à deux mains » « Monter avec les deux mains sur les rênes est essentiellement une manœuvre [d'apprentissage] pour le poulain. Si un cheval ne répond pas correctement au neck-rein [à la rêne d'appui], il est difficile de le contrôler avec une seule main pour les tâches quotidiennes telles que roper une vache, ouvrir un portail… »

Col. John J. Boniface, Riding : a manual of horsemanship for beginners, 1940 : « Il est souvent bon d’utiliser une rêne dans chaque main lors du tout premier apprentissage (seulement durant les quelques jours préliminaires jusqu’à ce que vous vous sentiez un peu plus ferme en selle) MAIS, après cela, apprenez à tenir les rênes dans une main pour toute équitation ordinaire ; faites en sorte que le poignet et la main soient flexibles, jamais raides. La tête du cheval doit pouvoir se déplacer d’avant en arrière, vers le haut et le bas, et vos mains doivent suivre et non gêner ces mouvements naturels. »

4-H Western Riding Level 1 : « 1. Ce niveau a été écrit pour des enfants âgés de 8-9 ans [...] et il devrait requérir à peu près un an pour un débutant de l’accomplir. [...] 10. Pour le test d’équitation, le cavalier doit se servir de la rêne d’appui [neck rein] quand il utilise un mors de bride [curb bit]. Le cavalier peut utiliser les deux mains avec un mors de filet [snaffle bit]. »

Lindsey B***, 12 ans, durant la compétition de Junior Western Horsemanship, à la Nebraska State 4-H Expo

« No western horse may be shown using a shanked bit with two hands. »

Grand Junction Horse Show Association Rule Book : « Les chevaux western juniors peuvent être showés en bosal ou en ring snaffle en utilisant les deux mains, ou encore en mors à branche [shanked bit] en utilisant une seule main. Tout concurrent peut utiliser deux mains quand il monte un junior horse [...] si un snaffle ou un bosal est utilisé. Aucun cheval western ne peut être présenté avec un mors à branche utilisé à deux mains. [...] Les chevaux western séniors doivent être présentés dans un mors à branche à une main. »

AQHA 443. WESTERN EQUIPMENT d) : « A l’exception des classes hackamore/snaffle bit ou des junior horses présentés en hackamore/snaffle bit, une seule main doit être utilisée sur les rênes [...] La violation de cette règle entraîne une disqualification automatique. »

Junior Horse / Senior Horse :

La plupart des associations, comme l’AQHA ou l’APHA, fixent la limite à 5 ans. Un Junior Horse est un cheval qui n’a pas encore dépassé cette limite (five years and under). Lorsqu’il atteint 6 ans, le cheval est considéré comme un Senior Horse (six years and over).

Idéalement, un cheval de plus de 5 ans devrait être parfaitement (ou plutôt suffisamment) éduqué pour être conduit à une main avec l’embouchure adéquate. Mais comme le rappelle Marvin E. Roberts, « La règle de l’âge provient uniquement des concours » : quelque soit son âge, si un cheval « ne fait pas bien quelque chose » ou s’il est toujours débutant (« green »), il a toujours besoin d’être travaillé (« schooled ») à deux mains. Mais, c’est le job d’un entraîneur, pas celui d’un cavalier débutant !

They Call Me Jake and 9 year old Kamiah McG***

MARK LLEWELLYN, The Judge’s Viewpoint : « Quand on monte un cheval dans un mors de bride [curb bit], l’utilisation à n’importe quel moment des deux mains sur les rênes n’est pas correcte et résulte une disqualification. [...] Avant que les résultats ne soient annoncés, je suis allé voir la jeune fille pour lui expliquer qu’utiliser deux mains sur les rênes était inappropriée et que pour cette raison elle ne recevrait pas de ruban dans cette classe. Elle secoua la tête et sourit modestement, donnant l’air de comprendre ce que j’étais entrain de lui dire. [...] la mère de la jeune cavalière s’est approché de moi et a commencé à m’enseigner les subtilités de l’équitation western. Elle m’a informé qu’elle avait filmé toute la classe et serait plus qu’heureuse de me montrer la vidéo. En termes non équivoques, elle a indiqué que la vidéo prouverait que j’avais fait une erreur, une erreur qui avait brisée la confiance de son enfant. En dépit de mes efforts répétés pour expliquer pourquoi je n’avais pas placer sa fille, elle argumentait et argumentait encore jusqu’à ce qu’elle réalise enfin que je considérais sa plainte avec une indifférence presque complète. Plus tard dans la journée, la mère réapparue. Cette fois, cependant, elle n’était plus renfrognée. Elle a demandé à me parler et j’ai accepté. Elle a dit qu’elle avait regardé la vidéo et voulait s’excuser. Les excuses furent acceptées. »

Lyle Jackson, juge AQHA, APHA, NRHA, NRCHA : « La meilleure façon est de commencer un programme à une main dès le premier jour que vous vous asseyez sur le dos du cheval et de continuer avec ce programme tout au long de sa vie. »

L’adage français dit parfaitement les choses : « À jeune cavalier, vieux cheval ». C’est une erreur fondamentale de mettre un cavalier débutant sur un jeune cheval en apprentissage et de croire, comme on peut parfois l’entendre, qu’ils vont « apprendre ensemble ».

Cette situation aboutit toujours à la désastreuse confusion entre l’éducation du cheval et l’apprentissage du cavalier. Ce dont un jeune cheval a besoin, c’est d’être entre les mains expertes d’un entraîneur qui ne le gâchera pas… tandis qu’un cavalier débutant a besoin d’un bon cheval de métier en qui il peut avoir confiance. C’est en passant beaucoup de temps sur un tel cheval que s’acquièrent et se perfectionnent les bases de l’équitation. Notez qu’un jeune cavalier américain passe une dizaine d’années à pratiquer toutes les épreuves disponibles dans tous les registres (loisir /gymkhana / rodeo / concours).

Malheureusement, cette confusion entre l’éducation du cheval et l’apprentissage du cavalier persiste aussi bien dans l’esprit des cavaliers eux-mêmes que dans celui de certains entraîneurs : les premiers voulant à tout prix imiter les seconds au point de croire que c’est la seule manière d’aborder les choses ; tandis que les derniers, trop habituer à se préoccuper du cheval avec un objectif compétitif, enseignent trop vite leur savoir-faire spécialisé au lieu de se contenter de répéter inlassablement les bases.

On faciliterait énormément l’apprentissage des cavaliers, et l’on augmenterait du même coup le niveau équestre général, si l’on permettait à tous de monter longuement et durablement un cheval parfaitement aux ordres : il s’agit, dans un premier temps, juste de le monter sans se préoccuper du cheval ni devoir perpétuellement le remettre en place en lui escagassant la tête et la bouche…

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