Member Login

Mot de Passe Perdu ?

Welcome to ❤ Horsemen's Association

Pourquoi s'inscrire ?

Parce qu'il faut être membre pour accéder à l'ensemble du contenu de ce site et pour pouvoir faire des commentaires...

L'Ancien Forum

L'ancien Forum n'est plus disponible

Registration is closed

Sorry, you are not allowed to register by yourself on this site!

You must either be invited by one of our team member or request an invitation by email at info {at} yoursite {dot} com.

Note: If you are the admin and want to display the register form here, log in to your dashboard, and go to Settings > General and click "Anyone can register".

the rein hand (left hand)

Il n’existe aucune raison valable d’immobiliser sa main dominante pour une tâche aussi basique que la tenue des rênes… en revanche, il existe de nombreuses raisons pratiques de la laisser libre : à moins d’être gaucher, aucun cavalier expérimenté n’utilise la main droite ! Comme le mentionne Fay E. Ward, « Le cavalier tient les rênes dans une main, usuellement la main gauche, et guide le cheval dans la direction désirée en bougeant la rein hand (la main gauche) dans la direction qu’il veut que le cheval prenne ».

« The rider holds the reins in one hand, usually the left hand, and guides the horse in the desired direction by moving the rein hand (left hand) in the direction he wants the horse to take » (Fay E. Ward, Cowboy at Work, 1958)

Il suffit d’aller dans n’importe quel concours western français pour constater que 2 cavaliers sur 3 tiennent leurs rênes de la main droite ! La raison invoquée est souvent la même : « je suis droitier, donc j’utilise la main droite » ! C’est pourtant exactement le contraire…

left-handed ropers

Certes, il existe quelques ropers gauchers. Beaucoup d’entre eux – comme par exemple Lari Lee Guy – ont préféré contrarier leur latéralité naturelle car, non seulement celle-ci nécessite un matériel spécifique (left-handed rope), mais surtout elle demande une très grosse adaptation de la pratique… Bref, la grande majorité des gars qui font du roping sont droitiers et n’ont pas d’autres choix que de tenir leurs rênes dans la main gauche.

Comme elle l’explique dans un article de Western Horseman, Lari Dee Guy, championne WPRA de Breakaway Roping et de Team Roping, est une gauchère contrariée : Connaissant les périls de la vie d’un left-handed roper, “mon père m’a dit qu’il n’était absolument pas question de roper de la main gauche » !

Quelque soit la discipline…

Ceux qui ne font pas de roping ne pourraient-ils pas, si ça leur chante, utiliser la main droite pour tenir leurs rênes ? C’est clair, tout le monde fait comme il veut… ceci dit c’est dommage, sous prétexte que l’on ne fait pas de roping, de prendre une (mauvaise) habitude qui rendra difficile (si jamais on décide de s’y mettre) toute progression vers la pratique du roping (qui, soit dit en passant, est l’essence même de l’équitation western). Et même si on pense vraiment ne jamais faire de roping de sa vie, c’est quand même dommage d’immobiliser sa main la plus forte et la plus réactive pour une tâche aussi basique que de tenir ses rênes… la main droite doit rester libre et disponible, ne serait-ce que pour remettre son chapeau en place !!


(gauche)
côté montoir
near side of the horse
near rein
near foreleg
near shoulder




(droite)
côté hors-montoir
offside of the horse
offside rein
offside foreleg
offside shoulder

Un peu d’histoire : « un écuyer est droitier de la main gauche. »

Quelque soit l’époque, le lieu ou le type d’équitation… dès lors que l’on monte à une main, c’est forcément la gauche !

« Aussi on dit avec raison, qu’à cheval un écuyer est droitier de la main gauche. » (AUBERT, Traité raisonné d’équitation d’après les principes de l’école française, 1836)

The young soldier and his horse on duty at camp Cheyenne, by Grabill, John C. H., photographer, 1890

C’est évidemment la tradition militaire qui nous offre le plus solide argument concernant la tenue des rênes de la main gauche.

Plus qu’une simple tradition, c’est une nécessité qui dicte cette pratique : la main droite du cavalier doit rester disponible pour qu’il puisse, à tout moment, utiliser son arme.

L’extraordinaire Tapisserie de Bayeux permet de découvrir avec quelle finesse les chevaliers, il y a près de 1000 ans, tenaient leur rênes…

Simple bon sens : la politesse des horsemen

Encore aujourd’hui, lorsque deux cavaliers se croisent en sens inverse, il doivent le faire de telle sorte qu’ils puissent, lorsqu’ils se retrouvent côte à côte, se serrer la main (évidemment la droite).

Au-delà de l’évident bon sens de cette manière de faire, certains prétendent qu’elle aurait justement été instituée au moyen-âge : passer du côté gauche (côté difficilement défendu par le bras armé) faisait, semble-t-il, craindre une possible traitrise d’un ennemi sournois ! Passer de telle sorte que l’on puisse se serrer la main montrait à chacun que la main droite de l’autre cavalier n’était pas armée…

A Doubtful Handshake

Rencontre inattendue, suspicion… ce n’est vraiment pas un hasard si ce tableau de Charles M. Russell est intitulé « une douteuse poignée de main » : le trapper reste sur le qui-vive et tend la main gauche tandis que la droite reste armée.

Lisez aussi :

cowboy-camp-detail

Comment les véritables cowboys montent à cheval ?

Posted on Sep 7th, 2014 By Webby 0 Comments

Originaire du Missouri, Charles Russell se retrouve à l'âge de 16 ans dans le Montana où un certain Jake "lucky boy" Hoover, trappeur de son état…

Continue Reading

www.jeffreywilms.com

Les rênes : à une ou deux mains ?

Posted on Jun 9th, 2014 By MEA 0 Comments

Ce qui détermine la tenue des rênes à une ou deux mains, ce n'est pas le niveau d'apprentissage du cavalier, c'est celui du cheval ! Il y a,…

Continue Reading

Willingness, Versatility & All-Around

Posted on Oct 20th, 2012 - By MEA - 0 Comments

S'il fallait se contenter de quelques mots pour définir l’Équitation Western, son état d'esprit, son approche et peut-être même sa raison…

Continue Reading