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petite chronologie familiale de l’histoire américaine

Pourquoi les Américains sont-ils si passionnés par la généalogie ? Parce que ça nous permet notamment de retrouver nos racines européennes, tout en explorant l’histoire incroyablement mouvementée de notre pays. À cette époque, l’Ouest – le « wild and untamed West », sauvage et indompté – n’était pas si à l’ouest que ça… et le continent était en état de guerre permanent ! Voici donc un extrait de la Grande Histoire des États-Unis (avec ses moments d’indéniable courage et ses moments de regrettable injustice) vue au travers certaines petites histoires de ma (lointaine) famille :

5th Great Grandmother

French and Indian War (1754–1763)

On raconte que Mary Gass, jeune fille « très convenable et très belle », avait été « volé dans sa jeunesse par les Indiens ». Aucun document n’atteste la véracité de cette histoire, mais il n’était effectivement pas rare que les Indiens Seneca enlèvent des enfants pour les adopter. Après avoir « passé plusieurs années dans leurs wigwams », elle fut finalement retrouvée au Canada. William Stewart (1738-1831), jeune écossais-irlandais (Scotch-Irish) de bonne famille, faisait parti de l’expédition qui la libéra. Sous le charme, elle se maria avec lui en 1760. Plus tard, « quand la Révolution éclata, » le Lieutenant William Stewart « répondit aussitôt à l’appel et s’engagea dans la Cumberland county Militia en juillet 1777 » : cadet de sa richissime famille dont il savait qu’il n’héritera jamais, il avait tout à gagner de s’engager ainsi du côté américain !

6th Great Grandfather

Revolutionary War (1775-1783)

Malgré son âge et ses cheveux gris, il n’est pas étonnant que James McArthur se soit engagé cœur et âme dans la guerre d’Indépendance, entrainant avec lui son fils ainé qui n’a pas encore tout à fait 17 ans. Durant sa propre jeunesse en Écosse, il avait très certainement souffert des répercutions de la bataille de Culloden (avril 1746) à l’issue de laquelle les Anglais, pour mieux les humilier, avaient formellement interdit aux Highlanders de porter leur tartan et leur kilt (cette interdiction ne sera révoquée que 36 ans plus tard !). Nombreux furent ceux du clan McArthur – dont la devise est toujours fidélité et travail – à quitter l’Écosse après cette cuisante défaite. James McArthur s’embarqua clandestinement pour le Nouveau-Monde : l’histoire de famille précise même qu’il se serait caché dans un tonneau pour effectuer la traversée ! Cette pratique semble avérée puisque certains capitaines avaient la fâcheuse habitude de retourner tous les tonneaux afin d’étouffer ceux qui s’y cachaient.

5th Great Grandfather

Settlement of Kentucky (1779-1803)

James Arthur (1764-1856) ne restera pas longtemps dans le même régiment que son père. Trois mois après son engagement, il est transféré dans le régiment de cavalerie des Continental Light Dragoons du Colonel Anthony W. White : il participera notamment, en juillet 1782, à la prise de Savannah en Géorgie. Quelques mois après cette victoire, il est « honorablement déchargé » de ses obligations militaires. Après l’Indépendance, on le retrouve dans les contrées toujours sauvages du Kentucky dont la voie, passant par le Cumberland Gap, avait été ouverte par le fameux Daniel Boone. C’est d’ailleurs à la Morgan’s Station, fortifié par un cousin de Daniel Boone, qu’en « 1783 ou 1784 » James Arthur entraine sa famille nouvellement fondée. Malheureusement, son beau-frère « Daniel Brown avait été tué par les Indians » au cours du voyage. On ignore [pour le moment] si la famille Arthur était présente lors du terrible massacre d’avril 1793 perpétré par le chef Cherokee Shoe Boot qui enleva Clarinda Allington, se maria avec elle et lui fit trois enfants. Quoi qu’il en soit, en 1800, James Arthur quitte le fort pour s’installer un peu plus au nord, en Ohio, « sur une hauteur à l’est de la Little Miami River, à 25 kilomètre au nord-est de Cincinnati ». Puis, « en février 1805, » sa fille Mary se maria avec Hugh Ferguson de la Bryan’s Station : tous deux partirent « construire leur cabane [cabin] dans la région sauvage [wilderness], 5 km de la rivière Ohio, à New Richmond. »

1st cousin 6 times removed

Lewis and Clark Expedition (1804-1806)

Patrick Gass (1771-1870), le neveu de Mary Gass, est un dur à cuire : malgré sa consommation excessive de whisky qu’il prenait « pour le bien-être de son estomac », il vécu jusqu’à l’âge canonique de 99 ans. Militaire, il fit parti de la fameuse expédition de Lewis & Clark qui, remontant le fleuve Missouri, traversa, jusqu’au Pacific, les contrées inexplorées du Northwest. Il était l’indispensable charpentier de l’équipe et tenait un journal. Ainsi, le 22 mai 1806, parlant des Nez Percés, il écrit, sincèrement admiratif : « Ces Indiens sont les cavaliers les plus actifs que j’ai jamais vu [...]. » Observateur, il note la chose suivante : « Le cadre de leur selles est fait de bois parfaitement joint puis couvert de peaux de cuir cru qui, quand elles deviennent sèches, maintiennent chaque partie serrée, et garde les jointures à leur place. La selle monte très haut devant et derrière, à la manière des selles des Espagnols, desquels ils ont sans aucun doute reçu la forme ; de même qu’ils ont obtenue la race de leurs chevaux. » Le succès de cette incroyable aventure doit beaucoup à la présence de la courageuse Sacagawea qui servit d’interprète… jeune Shoshone de 16 ans, elle avait été gagné au jeu par le trappeur Toussaint Charbonneau qui lui fit un enfant durant le voyage !

5th Great Grand Uncle

War of 1812 (1812-1815)

La mort d’Abner Arthur, le plus jeune des fils de James McArthur, aurait pu être évitée ! Membre d’une compagnie de Riflemen du Third Regiment of Ohio militia, il tomba dans l’embuscade de Brownstown, le 5 août 1812. Il fallait à tout prix approvisionner les troupes : pour cela, « 3 ou 400 têtes de bétail, un large stock de provisions, quelques armes et munitions » arrivèrent à Frenchtown au alentour du 1er août. Le 4, un détachement de 200 hommes, parmi lesquels se trouve Abner Arthur, se met en route avec une grande partie du chargement : comme on peut l’imaginer, la progression est lente et difficile. Le détachement passe la nuit près de la cabane d’un frenchman qui les avertit que « trois ou quatre centaines d’Indiens et quelques Britanniques, se cachaient en embuscade près de Brownstown ». L’avertissement ne fut malheureusement pas pris au sérieux. Pourtant, le lendemain, la colonne « reçut de façon inattendue un feu nourrit, tiré à une distance de 45 mètres, de la part des ennemis ». Caché à la lisière des bois, « aucun ennemi ne pouvait être vu, les plus terribles cris pouvaient [néanmoins] être entendus en direction de l’attaque. » Craignant un encerclement, l’ordre est donné de se replier. Harcelés, les hommes cèdent à la panique et se dispersent, abandonnant le bétail et le précieux courrier. Bien que les rapports divergent, on prétend parfois que les Shawnees, commandés par leur chef Tecumseh, n’étaient pas plus de 25 !

5th Great Grandfather

Fort Stephenson (Aug. 1814)

Fin juillet 1814, le Fort Meigs est attaqué par les forces britanniques composées de 700 anglais de l’armée régulière et de 2000 Indiens commandés par Tecumseh… bien que cette action se soit soldée par un échec, on manquait d’hommes pour faire face aux prochaines tentatives : on recruta donc « une force montée afin qu’elle se précipite à toute vitesse » au secours du fort. « L’appel fut entendu par une compagnie de quarante-neuf volontaires à cheval ». James Arthur fait parti du lot : à 50 ans, fort d’une longue expérience militaire, il est désormais sergent et encadre ses beaux-fils et ses voisins ! L’ultime engagement du Sgt. James Arthur ne durera que 16 jours, mais c’est plus qu’il n’en faut pour gagner une bataille. Le 2 août, la compagnie se porte à la rescousse du Fort Stephenson : l’ordre avait été donné d’abandonner le fort et de le brûler, mais le commandant George Croghan refusa d’obéir… et il eut bien raison : « La défense du Fort Stephenson fut la première réelle victoire gagnée par les Américains sur terre durant la Guerre de 1812 ! » Tecumseh sera tué peu de temps après…

6th Great Grandfather

Slavery on the plantation

Au même moment, dans le comté de Franklin en North Carolina, mourrait William Solomon (1738 -1814) qui avait pris soin de léguer sa plantation à sa femme et ses enfants. L’héritage se composait notamment de « trois chevaux de travail, six vaches et leur veaux, d’une paire de bœufs » et… de douze esclaves ! Selon ses dernières volontés, « deux hommes nègres Sam et Robbin«  furent loués pour rembourser ses dettes, le jeune « negroe boy » nommé Dick resta en la « possession » de son fils cadet, tandis que les « Nègres suivants : Lucy, Jack, Rachel, Annaky, Cham, Patty, Silvia and Mary » furent partagés par tirage au sort entre ses autres enfants… Ultime reconnaissance, seul son « Negroe man Will » fut autorisé à choisir lequel des enfants il voulait devenir « la propriété » ! Il faudra attendre cinquante ans et une effroyable guerre pour que l’esclavage soit enfin aboli…

4th Great Grandfather

Black Hawk War (1832)

En mai 1830, fut voté l’Indian Removal Act – loi inique qui visait en définitive à la déportation de toutes les tribus indiennes situées à l’est du Mississippi. À la fin de l’année 1831, pensant avoir le soutien d’autres tribus, les Sauks décident de traverser le Mississippi pour retourner sur la terre de leurs ancêtres dont ils avaient été spoliée… Dirigée par Black Hawk, qui, 18 ans plus tôt, avait participé à l’attaque du Fort Stephenson, la troupe – forte de 500 guerriers suivis par un millier de femmes, d’enfants et de vieillards – arborait, en souvenir des alliances passées, le drapeau anglais : elle fut donc appelée la British Band. Après une première défaite inattendue, les Américains recrutèrent des volontaires pour constituer une cavalerie de plus de 3000 hommes, parmi lesquels se trouvait notamment le tout jeune Abraham Lincoln ! Le 2 août 1832, tentant de retraverser le Mississippi, la British Band fut massacrée des deux côtés du fleuve (Bad Axe massacre). Vingt ans plus tard, pour s’être engagé dans le Third Regiment of Illinois Mounted Volunteers, Peter Scronce (1802-1856) reçut une concession de 40 acres de cette terre que Black Hawk avait définitivement perdue.

4th Great Grand Uncle

Denver: Birth of a city (1858)

William Larimer Jr. (1809-1875), homme d’affaire et politicien, se faisait modestement appelé General Larimer… Le 22 novembre 1858, il s’installe sur le territoire des indiens Arapaho et fait construire quelques cabanes destinées aux mineurs qu’il espère attirer… En l’honneur du gouverneur du Kansas dont il attend quelques faveurs politiques, il nomme l’endroit Denver City ! Toujours modeste, il affirmait simplement : « I am Denver City! »

3rd Great Grand Aunt

Underground Railroad in Pennsylvania (1835-1865)

Non seulement « l’esclavage est un péché », un péché contre Dieu et contre la Nature, mais c’est aussi une absurdité politique : comment « un homme peut-il naître esclave dans une Amérique Répuplicaine » ? Alors qu’importe si, selon la loi des hommes (Fugitive Slave Act), c’est « un crime fédéral pour une personne libre d’assister un esclave en fuite »… sans hésitation, Elizabeth Stewart Kilgore (1808-1875) et son mari James cachent des fugitifs. James Kilgore est un simple forgeron, mais c’est surtout « un ardent abolitionniste » qui a fondé, en 1835, la Mercer Anti-Slavery Society. Leur maison – la Kilgore House – est l’un des maillons de l’Underground Railroad, immense réseau clandestin qui permet aux esclaves de fuir vers le Canada ! En pleine nuit, les fugitifs sont discrètement amenés par l’oncle d’Elizabeth… on les cache alors soigneusement dans des pièces secrètes, on les nourrit… et après une journée de repos, ils repartent, sous la bâche d’un charriot, vers la prochaine station du réseau. On raconte qu’Elizabeth Stewart Kilgore avait pour habitude « d’apprendre aux fugitifs à lire et à signer leurs noms ». L’esclavage sera officiellement aboli le 6 décembre 1865 avec l’adoption du XIIIe amendement de la Constitution…

2nd Great Grandfather

Civil War (1861-1865)

Venant d’une famille viscéralement abolitionniste, Samuel F. Stewart (1839-1887), le neveu d’Elizabeth, s’est engagé à 22 ans dans le 139th Régiment des Volontaires de Pennsylvanie. Le 1er septembre 1862, sans plus de formation, son régiment reçoit l’ordre de se rendre « immédiatement sur le front ». Le lendemain, « les troupes reçurent leurs armes » et embarquèrent vers le théâtre des opérations. Le 4 septembre, les fantassins du 139th Penna. se retrouvèrent sur le champ de bataille de Bull Run… mais le combat qu’ils durent mener ne fut sûrement pas celui qu’ils avaient escompté : « sous la protection du drapeau blanc, ils enterrèrent 1799 soldats fédéraux tués durant le combat. Les corps, exposés au soleil d’été depuis plusieurs jours, étaient dans une condition effroyable. »

139th Regiment of the Pennsylvania Volonteers

La première escarmouche contre les troupes Sudistes n’aura lieu que le 20 septembre. À partir de là, on assiste à une succession de combats dont l’intensité et la diversité contrastent avec l’attente et la routine du camp où les principales préoccupations étaient la quantité des rations et le prix du whisky ! En décembre 1862, durant la désastreuse bataille de Fredericksburg, la compagnie de Samuel F. Stewart « fut utiliser pour soutenir une batterie d’artillerie » ; bien que n’étant « pas directement engagé dans le combat », la compagnie subira « un intense feu d’artillerie ». En juin 1863, la compagnie de Samuel était entrain construire des fortifications lorsque l’ordre est donné de poursuivre le Général Lee qui, début juillet, les mène tout droit à Gettysburg ! La bataille de Gettysburg sera un succès, et le nom de Samuel figure toujours sur les monuments qui commémorent cette victoire… On ne peut pas en dire autant de la battle of the Wilderness. Cette fois-ci, « le 139ème Régiment était en première ligne et fut le premier à recevoir le feu des unités ennemies ». C’est là que, le 4 mai 1864, Samuel F. Stewart fut blessé et perdit un œil… la guerre était finie pour lui.

2nd Great Grandfather

Texas Indian Troubles (1866-1875)

Même les "sudistes" recevront une pension...(Notons qu'à la fin de sa vie, Elmore habitait à Tecumseh... et qu'il repose désormais à Shawnee en Oklahoma !)

C’est du côté Confédéré, dans le 13th Texas Cavalry, que le jeune Elmore Blackwell (1846-1933) a servi durant la guerre de Sécession. Selon leur Colonel, le 13th Texas Cavalry était composé de ce « type d’homme [...] qui est comme chez lui à cheval, [et] peut monter aussi bien que les cow boys, [et] faire mouche au fusil et au pistolet »… pas de chance : en raison du manque de moyens de l’armée sudiste, le régiment fut privé de chevaux (« Dismounted »)… il fut aussi gravement décimé par une épidémie !

De retour chez son père dans le comté de Wise au Texas, Elmore Blackwell doit faire face à une nouvelle menace : alors que les Comanches de la région s’étaient tenus relativement tranquilles durant la guerre, leurs attaques s’étaient tout d’un coup intensifiées. « Le premier accrochage après la guerre eut lieu durant l’hiver 1865. Trente-deux Indiens ont été vus près de Springton, Parker County, se dirigeant vers le Wise County. » Elmore Blackwell participa, sous la neige, à leur traque durant laquelle deux Indiens trouvèrent la mort. Au printemps suivant, le Dimanche 4 mars 1866, lors de la cérémonie religieuse réunissant toute la communauté, « un cavalier à bout de souffle nommé Brown fit irruption dans cette silencieuse assemblée avec un tas d’Indiens à ses trousses » Après quelques instants de confusion, « les hommes », parmi lesquels se trouvait Elmore, « se précipitèrent à leur chevaux » et engagèrent une « intense poursuite ». Brusquement, les Indiens s’arrêtèrent et se préparèrent à l’attaque en se déployant. Se voyant encerclés, « tous les colons ouvrirent le feu en même temps ». Un des colons fut tué, le beau-frère d’Elmore fut blessé de « deux flèches dans l’épaule », et un troisième gars, chanceux, eut une flèche, dont « la pointe n’était pas métallique », plantée dans le « scalp » de sa tête ! Les Indiens, laissant leurs morts, s’échappèrent avec leurs blessés du côté du Waggoner’s ranch. En juin 1866, nouvel échange de coups de feu avec « une bande de quinze ou vingt Indiens » qui avaient volé des chevaux : un colon est « très rapidement scalpé par les Indiens » après avoir reçu « quatre flèches et trois balles ». C’est l’inévitable escalade : « En Juillet 1866, plusieurs centaines de Comanches sont entrés dans le comté »… Une famille de colon est massacrée, une autre parvient à s’enfuir, un jeune court se réfugier de justesse « à la maison Blackwell, à laquelle les Indiens parviennent peu de temps après. » « Quand les Indiens sont apparus sur les lieux, une grande confusion a suivie, les enfants hurlaient et les femmes tremblaient. » Les massacres s’intensifient et les échanges de coup de feu se multiplient. En septembre, la jeune Bianca Babb et son frère Dot, dont la mère vient d’être tuée sous leurs yeux dans des conditions épouvantables, sont enlevés par les Comanches. Ils resteront captifs « près d’un an » et seront libérés « contre le paiement d’un grand nombre de chevaux. » Les troubles perdureront une bonne dizaine d’années durant lesquelles « Les hommes [sont devenus] les vigoureux gardiens de leurs maisons et de leurs proches ; leur attitude est [désormais] silencieuse et sévère, leur visage grave, avec leur Winchester toujours armée et prête pour se défendre » !

« The deadly weight of responsibility falling upon pioneer manhood, centering in the protection of wives, mothers and children, made the home life a beautiful and entrancing picture to contemplate. Standing between their families and death, men grew stalwart in character and increasingly affectionate in impulse. Forced to a life approximate to the threshold, men came under the refining influences of women and children and grew in love and tenderness thereby. Exterior danger strengthened his arm and heart, while enforced contact with intimate softening influences swelled his soul; the result was an ennobled character and an elevated type of man. »

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