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Charles A. Siringo, a Texas Cow Boy (1886)

Après avoir intensément travaillé sur les ranches et poursuivi Billy the Kid, n’attendez pas de Charles Angelo Siringo (1855–1928) d’avoir la langue dans sa poche. Sans complexe, il avoue d’emblée : « Mon excuse pour écrire ce livre, c’est l’argent – beaucoup d’argent » !

Ayant cessé son activité de cowboying en 1884, il se lance dans le récit de sa « courte, mais néanmoins rude vie ». Le livre paraît en 1886, le succès est immédiat : c’est la première fois qu’un authentique cowboy écrit son autobiographie !

« Si vous viviez mille ans, vous ne pourriez pas écrire un mauvais livre sur les cowboys — les trucs qu’ils ont fait sont peut-être mal, mais vous pouvez les raconter si bien que cela apparait presque respectable. » (Will Rogers)

Part IV. THE COW-PONY— AND HOW HE IS ABUSED ON THE LARGE CATTLE RANCHES.

Il faut au moins cinq chevaux [ponies] par homme, sur un grand cattle ranch ; sur un petit, où la quantité de travail tel que le rassemblement [rounding-up], le tri [cutting], etc. est plus faible, leur nombre peut être diminué.

Un garçon de vache [cow boy] doit être autorisé à conserver les mêmes ponies aussi longtemps qu’il reste sur le ranch, afin qu’il s’attache à eux, et eux à lui.

Si vous voulez voir un vacher sur le sentier de la guerre [war-path], et lui faire quitter son boulot, il suffit de retirer un de ses bons ponies. Évidemment, s’il en avait un qui n’est pas bon, il ne bronchera pas, pensant qu’il pourrait en obtenir un meilleur à sa place.

Un garçon de vache a toujours un ou deux chevaux de ‘cutting’ dans sa ‘remonte’, qu’il utilise uniquement durant des occasions spéciales – quand il veut en mettre plein la vue. Chacun de ses ponies seraient capables de séparer le bétail [cut cattle], mais celui dont il raffole, est tellement meilleur que les autres qu’il le maintient gras et bien reposé pour ces occasions spéciales.

Afin d’illustrer ce que le mot ‘cutting’ signifie, voici l’explication suivante :

Quand tout le bétail dans un rayon de dix à vingt miles [16 à 32 kilomètres] est rassemblé en un seul groupe [bunch], on appelle ça un ’round-up’. Il m’est arrivé de voir 50 000 têtes de bétail dans l’un de ces round-ups.

Maintenant, il faut dire que ces 50,000 têtes appartiennent au moins à 50 propriétaires différents. Et si vous êtes l’un des propriétaires, vous voulez votre bétail chez vous dans vos propres pâturages [range], pour cela vous devez mettre vos hommes au travail pour les extraire – une par une. Bien sûr, de temps en temps un gars a la possibilité d’en séparer deux ou trois ou une demi-douzaine à la fois – notamment, quand un petit groupe [de vache] se tient sur le bord extérieur, ou quand vous pouvez rapidement pénétrer et ‘cutter’ avant que les bêtes ne réalisent ce qu’il se passe.

Maintenant, pour commencer, vous enverrez au moins deux hommes, sur de bons chevaux de ‘cutting’, dans le round-up pour commencer à les sortir [cutting them out], tandis que les autres aideront à maintenir le round-up rapprochés – ou dans une forme compacte – et empêcher les bêtes déjà ‘cuttées’ de revenir [dans le troupeau]. Le « cut » est surveillé, pour l’empêcher de dériver, par un homme. La distance entre le « cut » et round-up est de 1 à 300 mètres. Au moins deux bons hommes sur des chevaux rapides sont généralement placés entre le ‘cut’ et le round-up, de sorte que lorsque ceux qui ‘cuttent’ sortent un animal, ils le prennent en charge et l’empêchent de s’échapper jusqu’à ce qu’on atteigne le ‘cut’, ou du moins que l’on en soit tellement proche que l’animal va continuer de son propre gré.

Un cheval de cutting, pour être considéré comme un champion, doit être aussi terriblement rapide qu’agile/souple. Un cheval très expérimenté peut être guidé avec le petit doigt – c’est-à-dire en tenant les rênes de bride par le bout du petit doigt. Au moment d’exécuter le ‘cutting’, il se déplace [tranquillement] comme s’il était à moitié endormi, tout à coup il donnera une impulsion en avant et sortira le bouvillon [steer] ou la vache [cow] à une vitesse impressionnante. Peu importe comment l’animal cherche à s’échapper, dans son effort effréné pour revenir au troupeau, le cheval sera toujours sur ses talons ou à ses côtés. [...]

Le cow-pony est un animal terriblement maltraité, surtout dans les grands outfits, où tant d’hommes différents sont à l’œuvre. [...]

Mais la vie de Charlie Siringo ne s’arrête pas là, et ses aventures non plus : la même année, il est engagé par la Pinkerton’s National Detective Agency (fameuse agence de détectives privées, plus puissante que le gouvernement) pour laquelle il travaillera durant 21 ans et dont il finira par dénoncer les exactions et les abus.

« J’ai été embauché par la Pinkerton National Detective Agency en tant que cowboy détective afin de faire le travail sur le bétail, mais ils ont très vite compris que je ne voulais pas faire leur sale boulot, ainsi au alentour de l’année 1889 ils embauchèrent le fameux Tom Horn… »

Poursuivre sans relâche les voleurs de bétail, infiltrer la bande de Butch Cassidy et du Sundance Kid, briser les grèves des mineurs… tel était le quotidien du « cowboy detective ».

En 1907, Charlie quitte l’agence et se retire dans son ranch de Santa Fe, NM.

Il écrit son second livre dans lequel il raconte son expérience de détective et chasseur de prime… L’Agence Pinkerton, craignant que ses coups tordus soient dévoilés, fait tout son possible pour que le livre ne soit pas publié.

Il se venge en écrivant un nouveau livre -Two Evil Isms: Pinkertonism and Anarchism – dans lequel il dénonce franchement les méthodes et les intimidations de Pinkerton : « Malgré tous les défauts de l’agence, je dois avouer qu’ils font un très bon travail en diminuant la criminalité pour de l’argent. S’ils ne le faisaient pas, ils ne pourraient pas garder la tête hors de l’eau sale dans laquelle ils pataugent sans cesse. »

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