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Visalia Stock Saddle Co. (3)

« In Elko, we had Garcia, the most famous saddle-maker in the West. And then in Visalia, there was the Visalia Stock Saddle Company. Those were the two outfits that made the saddles. A cowboy would not buy any other kind of saddle except a Garcia or a Visalia Stock Saddle » Milton Badt, 1965

« À Elko, nous avions Garcia, le plus célèbre sellier de l’Ouest. Et puis à Visalia, il y avait la Visalia Stock Saddle Company. Ce sont les deux vendeurs de matériel qui faisaient les selles. Un cowboy n’aurait pas acheter un autre type de selle si ce n’était une Garcia ou une Visalia Stock Saddle »

« Dave E. Walker, the founder »

Il faut bien l’avouer, on ne connait pas grand chose sur celui qui imposera sa marque sur les selles Visalia : si l’on en croit le recensement de 1880, D. E. Walker (1847-1894) serait originaire de la province de l’Ontario au Canada. Il est marié avec une certaine Dora O. avec qui il a trois enfants.

On le présente souvent comme un businessman avisé, voire même un peu avide, s’appropriant le travail des autres… or, selon toute vraisemblance, il connaissait bien le métier : À 18 ans, en 1865, il travaillait déjà pour la Main & Winchester Saddlery de San Francisco, l’un des plus gros fabricants de selles et d’harnachements de l’époque. De plus, la fille de Jesus Salazar a témoigné qu’il aurait été en apprentissage chez son père. C’est d’ailleurs peut-être ainsi qu’il rencontra Ricardo Mattley, Alsalio Herrera et Juan Martarell dont il va acquérir la modeste boutique en 1870.

Les trois artisans mexicains travailleront plus de vingt ans pour la marque : « Nous avons avec nous les anciens fabricants d’arçon et selliers qui ont fait ses Arçons et ses Selles durant des années » Leur travail sera à ce point renommé que, très vite, les selles seront tout simplement désignée par la ville d’où elles proviennent. Sans vergogne, les selles de Visalia seront copiées et imitées au point que la compagnie est sans cesse entrain de rappeler que seule sa marque garantie qu’il s’agit bien d’une genuine visalia stock saddle (genuine= original et authentique).

Il serait difficile de prétendre que les affaires furent des plus florissantes, étant donné que durant une bonne partie de sa carrière David E. Walker est contraint d’avoir des associés :

  • de 1870 à 79, Henry G. Shuham (Walker & Shuham),
  • de 1887 à 1892, William W. Wade (Walker & Wade)
  • de 1892 à 1899, Henry A. Wegener (Walker & Wegener).

En juin 1887, conseillé par Jesse Sheldon Potter, le beau-fil du richissime cattle king Charles Lux et héritier malheureux de l’empire Miller & Lux, Dave s’associe avec William W. Wade et ouvre une boutique à San Francisco.

Malheureusement, en mars 1892, les journaux annoncent la banqueroute de la maison Walker & Wade qui, ironie du sort, doit pas mal d’argent à Main & Winchester ! C’est apparemment à ce moment que David E. Walker jette l’éponge et cède son business à son neveux (le fils de sa sœur Hannah) Edmund Walker Weeks. The Old Shop de Visalia est définitivement fermé. Il meurt deux ans plus tard.

Malgré toutes ces vicissitudes, il faut remarquer que D. E. Walker a toujours eu la volonté d’imposer sa marque et de la faire perdurer…

« E. W. Weeks, the builder of the Visalia Stock Saddle Company »

Pendant 40 ans, son neveu fera de même. Propulsant la compagnie à son plus haut niveau, sans pour autant sacrifier la qualité : « Conçu sur le principe d’un échange équitable pour tous, nous avons constamment maintenu l’idéal d’un bon article au prix le plus bas compte tenu de la qualité du matériau et du travail effectué ». La compagnie insiste sur le fait que les selles ne sont pas préfabriquées (ready made) : elles sont toujours conçues sur-mesure (custom made) suivant le désir du client, et fabriquée à la main (hand made) : « C’est VOTRE selle, fabriquée selon VOS idées, et adaptée à VOUS seul. »


En 1930, à la mort d’Edmund Walker Weeks, le mari de sa fille reprend le flambeau. Il est intéressant de noter que ce beau-fils, Leland B. Bergen, a mis au point le Visalia Humane Bit dont il a déposé le brevet en 1934 et que l’on retrouve dans la catalogue dès l’année suivante.

En 1945, la compagnie est vendue au rancher Sheldon E. Potter (petit-fils de Jesse Sheldon Potter) : 60 ans plus tôt, son grand-père avait suggéré d’installer la firme à San Francisco, il décide de s’éloigner d’un milieu désormais trop urbain pour s’installer à Sacramento.

Racheté en 1958 par Kenneth Coppock, rancher originaire du Kansas, éditeur du Canadian Cattlemen magazine et important sellier de Calgary au Canada (Kenway Saddle and Leather Company), la boutique de Sacramento brûlera en 1963…

Sources :

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