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Spanish Words Adopted by the Americans in California (1857)

Rodeo, corral : même en France, ces mots sont aujourd’hui familiers ! Ce ne fut évidemment pas toujours le cas. Il y a exactement 166 ans, un évènement historique initia l’extraordinaire popularité de ce vocabulaire : en effet, le 2 février 1848, à la signature du Treaty of Guadalupe Hidalgo, la Californie devint définitivement américaine !

Une petite dizaine d’années plus tard, en octobre 1857, un article évoque pour la première fois l’influence du lexique espagnol sur le vocabulaire des américains de Californie. Personne ne sera étonné de constater que ce vocabulaire concerne essentiellement l’univers des ranches, des vaches et des chevaux. Il est intéressant d’y apprendre notamment que jaquima est déjà « vulgairement prononcé “hackamore” » et que manada se prononce « “manather” »

N’étant pas signé, nous ignorons qui a écrit l’article en question… toutefois, certains indices – notamment l’utilisation de kine, l’archaïque pluriel de cow – suggèrent aux historiens que l’auteur de ce texte s’est installé en Californie avant la cession mexicaine (Mexican Cession) et la ruée vers l’or (Gold Rush)…

Les Mots Espagnols adoptés par les Améri-
cains en Californie.

« Les Américains en Californie ont été contraint d’adopter un nombre considérable de mots provenant des Espagnols permettant de décrire des choses ou des actions pour lesquelles il n’y a pas de nom, ou pas de nom convenable en Anglais. Ci-dessous, nous donnons une liste de quelques uns de ces mots, tels qu’ils nous viennent maintenant à l’esprit, avec une deffinnition [sic] pour chacun :

  • Fuste, un arçon Californien.
  • Mochilas, un couvre selle en cuir.
  • Tapadero, un couvre étrier en cuir.
  • Cincha, une sangle en crin de cheval.
  • Mecate, une corde en crin.
  • Riata, un lasso en cuir cru.
  • Jáquima, une sorte de licol.
  • Rodeo, un rassemblement de bétail pour le marquage.
  • Corral, un enclos pour bétail.
  • Manada, un troupeau de jument.
  • Caballada, un troupeau d’hongres.
  • Ganado, un troupeau de vaches.
  • Fierro, une marque de propriété.
  • Vaquero, un gardien de troupeau.
  • Venta, une marque de vente.
  • [...]

There are, as we have said…

« Il y a, comme nous l’avons dit, des mots pour lesquels nous n’avons pas d’équivalents convenables en Anglais, et qui sont néanmoins utilisés dans la conversation, par ceux qui y sont accoutumés, de préférence à tout autre mot ou phrases moins expressives. Il est impossible de définir beaucoup de ces mots en une seule ligne. Prenez par exemple le premier mot, fuste, [...] »

[Désolé, on ne va pas s'amuser à tout traduire ! ]

The fierro, or hierro

« Le fierro, ou hierro, est la marque [brand] sur la hanche. Chaque propriétaire de bétail ou de chevaux était obligé, selon la loi Californienne antérieure à 1850, d’avoir sa propre marque, laquelle devait être brulée sur la hanche de tout son cheptel [stock], [au risque de] ne pas pouvoir prouver sa propriété. »

The venta

« La venta est la même marque sur l’épaule, et signifie que l’animal a été vendu. La venta sur un cheval vendu avait la même importance qu’un acte de vente pour la terre. »

The vaquero

« Le Vaquero est usuellement un Indien ou un métis. C’est un cavalier accompli qui doit être habile au maniement du lasso. Il fait tout son travail à cheval [horseback]. Ses principales obligations sont de sortir une ou deux fois par semaine pour voir si les chevaux et les vaches de son maître ne s’égarent pas trop loin, mais continuent à paitre sur le ranch ; d’attrapper des chevaux pour que son maître les monte ; de tuer occasionnellement un veau pour la table de son maître ; de mener occasionnellement le ganado [bétail] et les manadas [troupeaux de jument] au corral afin qu’ils ne deviennent pas entièrement sauvage ; de marquer [brand] les veaux et les poulains ; de débourrer les poulains males ; et de monter [ride] de temps en temps les chevaux débourrés [broken horses] afin qu’ils n’oublient pas entièrement la selle. »